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Les avantages de la géothermie
Du point de vue de l'installation :
Une fois le captage intégré dans le sol, l’ouvrage n’est plus visible, il restera discrètement sous vos pieds pendant plus de 100 ans. En ce qui concerne la pompe à chaleur, l’installation sera mise en place dans un local abrité et fermé, et ne sera pas visible de l’extérieur. Cerise sur le gâteau la pompe à chaleur géothermique est parfaitement silencieuse, discrète et inodore.
Amortissement de l'installation :
Grâce aux performances des installations géothermiques, l’amortissement de votre projet de géothermie se fera :
- En moins de 6 ans en remplacement d’une chaudière au fioul
- En moins de 10 ans en remplacement d’une chaudière au gaz
- En moins de 15 ans en remplacement d’une pompe à chaleur aérothermique
Du côté longévité, la pompe à chaleur géothermique remporte la première place avec une durée de vie moyenne de 25 ans, en comparaison une pompe à chaleur aérothermique devra généralement être changée au bout de 10 ans.
Du point de vue de l'empreinte carbone :
La géothermie est une source d’énergie environnementale idéale. C’est la seule source de chaleur qui n’a ni processus de combustion ni transformation énergétique. En tant que source de chaleur, celle-ci est immédiatement utilisable sans qu’aucune émission de CO2 ne soit produite.
Grâce à cela, la géothermie est la seule solution de chauffage qui peut voir l’impact carbone de son installation (production de la pompe à chaleur et mise en œuvre du forage) amorti en moins de 10 ans.
Les différents types de forage
Marteau fond trou : cette méthode de forage utilise la percussion assortie d’une poussée sur l’outil qui se trouve lui-même en rotation. L’énergie utilisée pour actionner cet outillage est l’air comprimé à haute pression (10-25 bars). Méthode adaptée pour la recherche hydrogéologique en terrains durs.
Odex : Identique à la technique marteau fond de trou avec tubage à l’avancement. Cette méthode permet de forer dans un contexte géologique peu stable.
Rotary : cette méthode utilise un outil (trépan) monté au bout d’une ligne de sonde (tiges vissées les unes aux autres), animé d’un mouvement de rotation de vitesse variable et d’un mouvement de translation verticale sous l’effet d’une partie du poids de la ligne de sonde ou d’une pression hydraulique. La profondeur de forage peut être très importante, par ailleurs la foration n’est pas perturbée par les terrains peu stables ou plastiques (argiles).
Carottage : cette méthode consiste en la réalisation d’un ouvrage à l’aide d’un outil spécial, le carottier, destiné à récupérer la formation en place sans destruction. La méthode permet une observation géologique optimale des terrains traversés, mais le coût élevé et le diamètre de forage réduit constituent des contraintes fortes. Elle n’est généralement pas utilisée en forage d’eau.
Tarière : le forage à la tarière fait intervenir un outil de type « vis sans fin », qui permet de traverser des terrains meubles et d’observer facilement les matériaux qui sont remontés avec la tarière. La méthode permet une observation géologique des terrains traversés.
Battage : cette méthode consiste à soulever un outil lourd (trépan) et à le laisser retomber sur le terrain à traverser. La hauteur et la fréquence de chute varient selon la dureté des formations. Ce procédé est simple et relativement peu coûteux, bien adapté aux terrains fissurés (pas de pertes), mais la vitesse d’avancement est faible. La méthode est peu adaptée pour les terrains peu stables ou plastiques.
Havage : plus connu sous le nom de procédé Benoto, dans ce type de forage par curage ou havage, les tubages pénètrent dans la formation sous l’effet de leur propre poids ou sous l’action de vérins hydrauliques. Une benne «preneuse» vide progressivement l’intérieur du tubage tant que celui-ci se trouve en-dessus du niveau statique. En sous du niveau statique, l’emploi d’une soupape est recommandé. Cette méthode est adaptée pour des ouvrages de gros diamètre en terrains alluvionnaires (formations meubles).
Un investissement pour l'avenir de ses enfants
Les premiers consommateurs impactés par ces questionnements sont ceux qui possèdent de vieilles chaudières au fioul ou au gaz. Outre le prix en constante augmentation de ces énergies, le gouvernement met en place des mesures pour supprimer ces installations et interdit désormais leur installation. Les chaudières à gaz pour chauffage et eau chaude sanitaire ne seront plus installées dans les constructions neuves à partir de 2024/2025 et le législateur est en train de définir l’année à partir de laquelle elles ne seront plus entretenues.
Il faut donc trouver des solutions alternatives, rentables et n'impactant pas le confort gagné, sur un marché où il n’existe pas de proposition de valeur globale.
Conclusion
Face à la volatilité des prix de l'énergie, miser sur une source locale et inépuisable présente de sérieux avantages malgré un coût initial plus élevé que ses concurrents.
